Le compte épargne temps, un atout pour sa retraite

L

Les personnes qui travaillent depuis quelques années, à un moment donné, commencent à penser à leur avenir et à leur retraite. Pour ce faire, on peut utiliser le compte épargne retraite. Il s’agit d’un outil permettant de capitaliser les jours de congé accumulés non pris ainsi que les diverses rémunérations. Ci-après, découvrez tout ce qu’il faut savoir concernant le compte épargne temps.

Compte épargne temps : comment ça marche ?

D’emblée, il convient de préciser que le compte épargne temps permet à un salarié d’accumuler des droits de congés rémunérés ou de bénéficier d’une rémunération. Celle-ci peut être différée ou immédiate. Elle est la contrepartie des jours de congés ou de repos acquis et non pris. Concrètement, il constitue une sorte de plan d’épargne. Le site Le Mag du Senior vous renseignera davantage sur le sujet. À noter que le CET peut être alimenté par le salarié de deux manières, à savoir par des :

  • Sommes monétaires,
  • Jours de congé.

Le travailleur pourra alors se prévaloir de son CET pour :

  • Percevoir un salaire durant les périodes d’inactivité,
  • Réduire son temps de travail,
  • Bénéficier de rémunération immédiate, etc.

La particularité du compte épargne temps réside dans le fait qu’il peut être combiné avec des plans épargne retraite ou PER. Cela permettra au salarié de se constituer une épargne à long terme.

Ce qu’il faut retenir concernant le CET c’est que même si le contrat de travail de l’employé est résilié, les sommes qu’il a versées sont garanties. Les droits et bénéfices acquis par le travailleur pourront être transférés auprès d’un nouvel employeur.

Comment mettre en place un compte d’épargne temps ?

La mise en place du compte épargne temps se fait en général par une convention collective, un accord d’entreprise ou d’établissement. Il peut aussi être instauré grâce à l’accord de branche. En d’autres termes, l’employeur ne peut pas l’instituer par une décision unilatérale. Il requiert une négociation collective. C’est cette dernière qui détermine les conditions et limites d’alimentation du CET. Elle fixe également :

  • Les modalités de gestion du compte épargne temps,
  • Les conditions d’utilisations, de liquidation et de transfert,
  • La technique à utiliser pour transférer le CET vers les PER, etc.

Il peut aussi l’être avec des éléments de rémunération que l’employé ne veut pas percevoir sur le moment. Cela peut être :

  • Une prime d’ancienneté,
  • Une majoration perçue au titre des heures complémentaires,
  • Les primes de 13e mois.

À noter que le CET peut également être alimenté avec les heures supplémentaires que l’on a réalisées et non des congés annuels.

Ajouter un commentaire